Derniere Minute

  • Notre site est en cours de construction. Retrouvez plus d'informations ICI et sur nos réseaux sociaux: Facebook, Instagram et X.

    Vous pouvez également nous contacter au 01 47 28 46 35 ou par mail: info@mont-valerien.fr

    Nous vous remercions pour votre compréhension.
    L'équipe du mémorial du Mont-Valérien

 
imprimez le contenu de la page| |

Vous êtes ici : Mont Valérien > Les lieux > La clairière

La clairière


Si la première exécution au Mont-Valérien a lieu dès le mois de mars 1941, ce n’est qu’à compter d’août 1941 que les autorités allemandes choisissent d’utiliser régulièrement la clairière de la forteresse du Mont-Valérien. Jusqu’en août 1944, au moins 1 008 hommes y ont été fusillés. Le Mont-Valérien est le principal site d’exécution en France au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Venus des prisons (Fresnes, La Sante…) et des camps (Drancy, Romainville) de la région parisienne, les condamnés sont transportés au Mont-Valérien en camion par les services de l’armée allemande. Au même moment, le peloton d’exécution, un commando de 40 hommes, ainsi qu’un officier du service de santé arrivent à Suresnes. Un aumônier catholique allemand est également présent. C’est ce dernier qui annonce leur exécution aux détenus parvenus sur le site.

Arrivés à la forteresse, il semble que la plupart d’entre eux aient été enfermés dans une casemate à l’entrée du fort. Notons que l’abbé Franz Stock, dans son journal, indique que les victimes assistent à l’exécution de leurs camarades, preuve qu’ils peuvent également être gardés dans la clairière même. Précisons qu’une partie des otages du 2 octobre 1943, une trentaine sur les 50 personnes désignées, ont été enfermées dans la chapelle désaffectée sur les murs de laquelle ils ont gravé leurs derniers messages. Ensuite, appelés cinq par cinq, les hommes sont conduits jusque dans la clairière de la citadelle. Au champ de tir, un officier leur notifie en allemand la décision du tribunal qui les a condamnés ou l’ordonnance qui les a désignés pour être exécutés comme otages. Ils sont attachés mains derrière le dos aux poteaux, les yeux bandés s’ils le désirent. Le peloton procède à la mise à mort, parfois devant les camarades qui vont leur succéder. L’officier allemand donne le coup de grâce, puis un médecin militaire constate le décès.

  • photo prise clandestinement par le sous-officier de Feldgendarmerie Clemens Ruther, qui assista au procès, à l'exécution et à l'inhumation d'un groupe de résistants, probablement ceux du groupe Manouchian.
    Après les avoir conservés pendant plus de 40 ans, Clemens Ruther développe les négatifs et les confie à l'association des amis de Franz Stock en 1985.
  • photo prise clandestinement par le sous-officier de Feldgendarmerie Clemens Ruther, qui assista au procès, à l'exécution et à l'inhumation d'un groupe de résistants, probablement ceux du groupe Manouchian.
    Après les avoir conservés pendant plus de 40 ans, Clemens Ruther développe les négatifs et les confie à l'association des amis de Franz Stock en 1985.
  • photo prise clandestinement par le sous-officier de Feldgendarmerie Clemens Ruther, qui assista au procès, à l'exécution et à l'inhumation d'un groupe de résistants, probablement ceux du groupe Manouchian.
    Après les avoir conservés pendant plus de 40 ans, Clemens Ruther développe les négatifs et les confie à l'association des amis de Franz Stock en 1985.
 

Pour en savoir plus sur :