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La Résistance


La Résistance

 

Résister ou pas !

Dès l'été 1940, malgré le traumatisme de l'effondrement militaire et politique, des refus s'expriment : refus de la défaite et de l’asservissement, refus du démantèlement du territoire national, refus des régimes d'oppression instaurés par l'occupant allemand et le régime de Vichy. Ce choix est celui d'une minorité de femmes et d'hommes issus de toutes les couches de la société, appartenant à toutes les familles de pensée politiques, religieuses et philosophiques. Isolés, ils s'engagent, sans moyen, dans un nouveau type de guerre où tout est à inventer : la « Résistance ». Les formes d’action y seront diverses : graffiti, tracts, journaux, renseignement, manifestations, sabotages, lutte armée, etc. Ce combat clandestin se mène sur tous les fronts : militaire, politique, intellectuel, économique et social.

Après l’appel du 18 juin 1940, certains rejoignent Londres pour poursuivre la guerre au sein des Forces françaises libres du général de Gaulle ; d’autres mènent le combat sur le territoire français. Des réseaux de renseignements et d'évasion se mettent en place. Comprenant qu'il leur faut s’organiser, les pionniers de la Résistance s'emploient à se grouper. Ces réseaux et mouvements, fruit des petits groupes formés au hasard des révoltes individuelles, des rencontres fortuites et des bonnes volontés, ont pour objectif de sensibiliser l’opinion et d’organiser le combat. Les premiers écrits clandestins dénoncent les illusions de la propagande et de la collaboration et démontrent la nécessité et la possibilité d'agir.

Le basculement de l’opinion

L’évolution de la guerre, devenue mondiale, et la politique de collaboration de plus en plus étroite avec le Reich contribuent à détacher les Français, hostiles à l'occupant dès 1940, du gouvernement du maréchal Pétain. L'occupation de tout le territoire national le 11 novembre 1942, le pillage de l'économie, l'instauration du service du travail obligatoire (STO) en Allemagne, la répression plus rigoureuse, les rafles des familles juives et les difficultés de la vie quotidienne font progressivement basculer l’opinion dans le camp du refus.

L’unification de la Résistance

Après l'improvisation des débuts, les organisations clandestines se structurent. La Résistance communiste s’engage dans la lutte contre l'occupant après l’invasion de l’URSS en juin 1941. La presse résistante prend de l'ampleur. Des partis politiques s'engagent, forment leurs mouvements et reconnaissent la légitimité du chef de la France Libre.

En mai 1943, Jean Moulin forme le Conseil national de la Résistance, qui regroupe mouvements de résistance, partis politiques et syndicats. Il devient le lieu de rassemblement des Français résistants autour de la personne du général de Gaulle et de ses buts : faire la guerre et rétablir les libertés républicaines. Les fondements d'un état clandestin sont posés. Même si ses effectifs demeurent très minoritaires, la Résistance élargit son audience, bénéficie de la sympathie, de la complicité, parfois de l'aide d'une part toujours plus importante de Français.

Les formes d’action de la Résistance se militarisent ; les sabotages et les attentats contre l'occupant se multiplient. Fuyant le STO, les jeunes rejoignent en nombre les maquis. Aux Glières, dans le Vercors ou en Bretagne, des résistants se mobilisent pour être prêts le Jour J.

Au soir du débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, le général de Gaulle appelle à la mobilisation nationale : « La bataille suprême est engagée…, c'est la bataille de France et c'est la bataille de la France ! ».

  • Les tracts de la Résistance
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    Autre moyen de propagande, les tracts permettent une diffusion massive des messages de la Résistance. Imprimés dans des ateliers clandestins, assemblés de façon artisanale sur des machines ronéo dans les caves, ou tout simplement recopiés à la main, les tracts sont jetés dans les rues, distribués sur les marchés ou déposés dans les boîtes aux lettres.
  • La lutte armée prend des formes diverses, mais se caractérise par une confrontation directe avec l’occupant ou ses infrastructures pour déstabiliser l’effort de guerre allemand et préparer le débarquement : sabotages des lignes électriques et des chemins de fer, des moyens de communication, attaques de troupes ou assassinats de soldats isolés

  • La lutte armée prend des formes diverses, mais se caractérise par une confrontation directe avec l’occupant ou ses infrastructures pour déstabiliser l’effort de guerre allemand et préparer le débarquement : sabotages des lignes électriques et des chemins de fer, des moyens de communication, attaques de troupes ou assassinats de soldats isolés
  • La lutte armée prend des formes diverses, mais se caractérise par une confrontation directe avec l’occupant ou ses infrastructures pour déstabiliser l’effort de guerre allemand et préparer le débarquement : sabotages des lignes électriques et des chemins de fer, des moyens de communication, attaques de troupes ou assassinats de soldats isolés
  • Les maquis prennent leur essor avec l’instauration du service du travail obligatoire en Allemagne (STO) en février 1943. Les jeunes gens réfractaires rejoignent en nombre les rangs de la Résistance. Bénéficiant d’un soutien grandissant des populations locales, certains maquis parviennent à subsister en se ravitaillant auprès des fermes et villages voisins.
  • Collection Gaumont Pathé Arkeïon (Archives allemandes) ,

    référence 4200AKDOC00318

    Durée : 2’30’’

    Muet